The context in which these 34 social-housing units were developed is typical of Paris’s suburban fabric, which generally comprises fairly densely built single-family houses of very disparate character. These dwellings in Bondy follow the “classic” model for an apartment building in what was a medium-sized operation on a medium-sized plot of land. It had one “extra,” however, being blessed with beautiful trees. We designed our project around this natural feature by creating a tree-filled central courtyard with balconies in staggered rows, offering everyone a direct view of the sky and greenery.
Our design for this small “collective” building is intended to blend in perfectly with the surrounding suburban fabric. Access to the apartments progresses gently: a common gateway for both cars and pedestrians serves the two entrance halls (both completely open), after which one crosses the garden. The development is set back from the street and plays on the familiar image of suburban houses in both its roof profile (which segues uninterrupted into the façade) and the marked contrast between the building’s “front” and “rear” on the street and courtyard.
Cette opération de 34 logements s’inscrit dans un contexte très typique des villes de la banlieue parisienne faites d’un tissu pavillonnaire assez serré aux écritures disparates. Les logements de Bondy poursuivent une logique d’immeuble « classique » : c’est une opération de taille moyenne sur une parcelle de taille moyenne mais dotée de très beaux arbres. Notre projet s’articule autour de ce « plus » du site et crée une cour arborée autour de laquelle les logements s’enroulent. Un jeu sur les balcons disposés en quiconque offre à chacun une relation à l’extérieur en plein ciel. Dans ce « petit collectif », nous avons travaillé la forme pour qu’elle s’insère sans fausse note dans un contexte pavillonnaire. Les cheminements sont doux et progressifs : une entrée commune pour les voitures et les piétons dessert les deux halls (tout est ouvert), on traverse le jardin pour les rejoindre. L’opération s’inscrit en retrait par rapport à la rue et réinterprète l’image familière du pavillon dans le dessin des toits qui se poursuivent d’un seul tenant en façade et dans le contraste très tranché entre le côté « pile » de la rue et « face » de la cour.